Santos Mirasierra, par daulléAlors que l'Argentine de Maradona s'apprête à rencontrer l'équipe de France en match amical au Stade Vélodrome de Marseille, la galère du supporter de l'OM, Santos Mirasierra ne semble pas être réglée de sitôt.
Aussi lourdement qu'injustement condamné sans avoir véritablement pu faire valoir ses droits devant la justice espagnole, en raison de l'indigence à peine croyable de la traduction de ses réponses, celui qui est accusé de "brutalités à l'encontre de la police" à l'occasion d'un match de Champion's League, a vu son appel contre la décision de première instance rejeté.
Libéré sous caution (très élevée), Santos risque de devoir retourn en en prison.
Aucun des témoignages en sa faveur n'avait été pris en considération, après que la police espagnole ait violamment chargé un groupe de supporters marseillais dont l'emblème - une tête de mort - connu sur tous les stades de France et du continent européen, avait semble-t-il indisposé la Guardia Civil.
Diego Armando Maradona, par daullé
La Liberté pour Santos serait la marque que l'Espagne, Champion d'Europe l'an dernier, aura véritablement trouvé la sérénité autour des terrains de football. Ce qui n'était pas encore le cas fin 2008, où les trop nombreux cris de singe font malheureusement partie d'un folklore inacceptable, sans que la Guardia Civil ne réagisse aussi vigoureusement.
Le retour par la grande porte de Diego Armando Maradona à la tête de la sélection argentine témoigne pourtant que même les fautes commises dans le passé peuvent être pardonnées.
Pour un Santos libre !
(à suivre)
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