vendredi 8 janvier 2010

On a tous quelque chose de Philippe SEGUIN.



Dessins de daullé, brushpen et Photoshop 2010.








En France et ailleurs, le meilleur moment de la vie est souvent l'hommage posthume.

Le barnum médiatique que ne manquent pas d'agiter ceux qui travaillent à La Chaîne et tous les autres à l'occasion d'un deuil redonne de la vigueur aux survivants qui se sentent obligés de se tâter pour témoigner de leur émotion palpable d'avoir cotoyé le Cher disparu.


En même temps, comme n'importe quel càcou de Marseille sur le Vieux-Port un soir d'élection qui s'agite dans la lucarne derrière l'envoyé-spécial-de-la-rédaction rapidement submergé par l'ambiance locale, la célébration unanime des qualités du défunt donne à chacun son quart d'heure de célébrité, tout en passant sous silence les choses qui fachent.


Justement, Philippe Seguin, qui ne pratiquait pas la langue de bois, ne ménageait pas les chèvres, mais au dire de beaucoup, était un vrai chou.

Raison de plus pour se garder de tout excès de dithyrambe.

Bertrand Daullé

http://www.bertranddaulle.com/

(to be continued)