vendredi 29 février 2008

Un Bon-Vivant ne fait jamais un bon mort : Monsieur Paul LÉAUNARD, Maître-Sommelier à Marseille

Paul Léaunard, Maître-Sommelier de renommée internationale et propriétaire du Restaurant La Côte de Boeuf à Marseille est décédé mardi 26 février 2008.


Celui qui, comme lui, possède à ce point la science de marier vins et saveurs, qui voue son énergie à faire partager aux autres les plaisirs de la table et du palais, le Bon-Vivant ne fait jamais un bon mort !


Et ce, d'autant moins que pour Paul Léaunard, le vin est une matière vivante !


Capable de combattre les idées reçues en proposant par exemple un verre de vin blanc avec du jambon de pays fumé, Paul Léaunard aimait surtout rappeler que la température du vin servi reste le plus sûr garant du vrai plaisir de la dégustation.


Pour lui, plusieurs vies valaient la peine d'être vécues, ses réussites dans des domaines divers en font un Homme rare, capable de donner de l'amitié à ceux qui l'ont connu.


A la santé de l'amitié, elle en a bien besoin !


La Côte de Boeuf. 35, Cours Honoré d'Estienne d'Orves. 13001. Marseille.


(à suivre)

http://www.bertranddaulle.com/

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mardi 26 février 2008

Le choc des cultures : Où quand Sarkozy abreuve nos sillons de son vocabulaire fleuri



























Le monde agricole a, dans le passé, souvent alimenté le "champ politique" par des débordements comportementaux émanant de ses ressortissants excédés : tombereaux de lisier déversés devant des préfectures, produits alimentaires, en surnombre et donc invendables, éparpillés dans les rues de Bruxelles, quand ce n'étaient pas les troupes de José BOVÉ qui châtiaient des plantations d'OGM à la barbe de la maréchaussée.

Les temps changent, bien sûr, et l'agriculture reprend du poil de la bête, ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle, sauf à y regarder de plus près si l'on décide de se lancer en masse dans la culture destinée aux bio-carburants jusque sur le Champ de Mars.

L'expérience récente témoigne toutefois que la ruralité n'a pas le monopole d'humeurs vindicatives.

Surtout, lorsque le Seigneur du Château rend visite aux Comices Agricoles, le "Choc des Cultures" qui en résulte est parfois saignant et c'est plutôt l'amour-vache qui vient abreuver les sillons de notre terroir.


Pour tenter d'élever le débats, il m'est apparu utile d'envisager différentes variantes de l'expression élliptique du Chef de l'Etat envers certain de ses concitoyens, afin d'en mesurer la portée quasi générale :

"Casse-toi, Pauvre Con", a-t-il dit à l'un d'eux:

- Pauvre Con-current !
- Pauvre Con-formiste !
- Pauvre Con-gestionné !
- Pauvre Con-cerné !
- Pauvre Con-tingent !
- Pauvre Con-stipé !

- Pauvre Con-tracté !
- Pauvre Con-trefait !
- Pauvre Con-servateur !
- Pauvre Con-spirateur !
- Pauvre Con-tradicteur !
- Pauvre Con-tre-manifestant !
- Pauvre Con-vulsé !
- Pauvre Con-sommateur !
- Pauvre Con-taminé !

Somme toute, Pauvre Contemporain !

Si la liste est loin d'être exhaustive, on voit bien que c'est surtout l'utilisation du terme "pauvre" comme insulte qui fait tâche, rappelant la trop célèbre réplique du film La Traversée de Paris de Marcel AYMÉ : "Salauds de Pauvres !"

Comme dit le poëte,

"Enfants, voici les boeufs qui passent,
"Cachez vos rouges tabliers ! "

(à suivre)

www.bertranddaulle.com

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mardi 5 février 2008

Booking the Faces (who's who's facebook)


Carla Bruni Tedeschi Sarkozy de Nagy Bocsa © daullé 2008

Bottin People
Mademoiselle Carla Bruni Tedeschi a ajouté (au moins) une ligne au Bottin People - rien à voir avec des boat-people -en complétant son patronyme par celui de Sarkozy de Nagy Bocsa, pour le plus grand plaisir des passionnés de pédigrées.
Fiat Luxe

L'actuelle Première-Dame-de-Coeur continue toutefois de faire la pub du Groupe FIAT dans les pages luxueuses de magazines web ou papier, où sont par ailleurs relatées les évolutions de sa situation "à la ville comme à la scène".

Question : Tiendra-t-elle jusqu'au bout du Quinquennat ?


No Country for Old Men
Avec ce film qui réunit tous les ingrédients du meilleur western, espaces, poursuites, brutalités, tueur implacable, les frères Coen fournissent des personnages hors du commun à des acteurs exceptionnels.





















Javier Bardem © daullé 2008


Tommy Lee Lones, immense, bien sûr, Josh Brolin, impeccable et surtout l'extraordinaire Javier Bardem.
Si comme le suggère le titre de ce film adapté d'un roman de Cormac McCarthy, il n'y a pas de pays pour les vieux, c'est principalement parce qu'ayant su ou pu survivre aux plus jeunes, ils en demeurent inconsolables.


Le Tourbillon de la vie
Inconsolable, ce n'est sûrement pas le cas de Madame Jeanne Moreau qui vient de fêter ses 80 ans et dont la mémoire ne flanche pas car elle vit dans le présent.

Des"Amants" à "La Nuit", d'"Ascenseur pour l'échafaud" à "Falstaff", des "Liaisons Dangereuses" à "Jules et Jim", du"Journal d'une femme de chambre" à "Monsieur Klein", de "La mariée était en noir" à "La vieille qui marchait dans la mer" en passant par "Gasoil", "Meurtres", "Moderato Cantabile", "Viva Maria", "Les valseuses" et tant d'autres titres, la magie du cinéma restitue intacts le charme, la beauté et la force de chacune de ses apparitions.


Jeanne Moreau © daullé 2008
Le mot de la fin vu par Woody Allen :

" J'aimerais terminer sur un message d'espoir.
Je n'en ai pas.
En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ? "
Bien sûr !
Surtout venant de lui et s'ils ont pour nom "Cassandra's dream" ou "Midnight in Barcelona".

(à suivre)
Woody Allen © daullé 2008