Guéant, l'Acolyte frénétique

Monsieur Claude, le concierge de l'Elysée, homme de compagnie du Président, veille à tout : tantôt sermonnant telle ministre, tantôt rectifiant telle assertion journalistique, tantôt encore récemment, contredisant les propos d'un chef d'état étranger en visite, il a réponse à tout.

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Portrait de Claude Guéant. 2007

Et ce n'est pas sa comparution devant la Commission d'enquête parlementaire sur les conditions de libération des prisonniers du régime libyen qui va ternir l'excellence du parcours de Guéant, Factotum 1 de son maître élyséen.

Compte tenu de l'activisme du président et de l'omnipotence de son secrétaire général, dont les surnoms officiels sont "le cardinal" ou "le vice-roi", la question peut naturellement se poser de la nécessité pour notre pays d'avoir un gouvernement complet, tant que la santé de ces têtes de l'état le permet.

Au seul passif de ce team médiatique et téléactif (comme on dit radioactif), la disparition de l'ex-première-dame-de-France, à la fin du Premier Acte.

Mais peut-être cet épisode émouvant faisait-il partie du scénario de la pièce ? Dont le second Acte vient juste de commencer.

Sous la Quatrième République, on se plaignait, parait-il de la valse des Gouvernements : sous la Cinquième-bis, seules les premières dames mènent la danse.

Le pape Benoît XVI, prochain invité de la France, y retrouvera bien ses petits. On peut compter sur Claude Guéant pour composer un plan de table satisfaisant.

(à suivre)

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